THE SPEED FREAK « The Return of the Steel Finger »
Psychik Genocide (Ref : PKGRX04)
Hardcore
Pour notre plus grand plaisir, voici l’un des
hymnes du label Psychik Genocide
remixé.
A1 / remix
par The Speed Freak lui même !!
Avec une intro accompagnée d’un vocal anglais
(probablement tiré d’un vieux film des années 70), on pourrait se croire
plonger dans l’esprit Ninja Tune. Bien vu, car on
débute une rythmique hip hop avec des effets d’échos, mais c’est le calme qui
cache la tempête… La vitesse est doublée et c’est un hardcore endiablé qui
s’empare de vous avec des parties breakées,
scratchées et saturées d’un sample du hit disco
« Kung Fu Fighting » avec de courtes pauses qui viennent
ponctuer le morceau pour offrir un nouveau beat (3 tonalités différentes). Un
morceau déroutant, amusant, complexe avec une évolution très bien travaillée où
se mêle également l’humour stéréotypé de la culture asiatique et des break drum’n’bass où l’on ressent des relents hardcore (peu
surprenant quand on sait que THE SPEED FREAK est aussi BIOBREAKS, le producteur de Drum’n’Bass).
Un track de 8 minutes dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde !! On
attend un live de cet artiste allemand avec impatience.
B2/ remix
par RADIUM
Après le générique de la 20th Century
Fox, c’est un sample ultra saturé et ralenti du sample disco qui précède un pied hardcore. Là, on reconnaît
bien le style du maître Daniel Tecoult aka Radium : c’est chirurgical, rapide, net, et ça
tape où il faut comme il faut sans fioriture… Bref, les sonorités Psychik Genocide comme on les
aime. Au centre du morceau, on a le droit à une longue séquence de « Kung Fu Fighting » :
refrain, 1er couplet et encore le refrain avec effets de
saturations, répétitions rapides sur certaines syllabes. Puis la fièvre du
hardcore reprend le dessus. Pas novateur mais efficace.
B2/ Remix
par HELLFISH
C’est la vision la plus expérimentale du disque.
Longue intro, toujours accompagnée du même délire du sample
disco (« Everybody’s Kung Fu
Fighting… »). C’est d’une violence
extrême ! Je suis même troublé par ce son de synthé en léger décalage car
je ne sais plus sur quel rythme me baser pour le mix
ou pour danser… A chaque break, le pied se durcit. Le mot « harcore » prend toute son ampleur… Mais c’est
tellement dur que ça perd de son intérêt. Donc STOP ! Mon réflexe est de
baisser le volume du casque ! Ce qui est franchement dommage car la phase
terminale avec la rythmique Hip Hop expérimentale est superbe.
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L'Ingrédient - Le.Mag.Indé.Des.Indés - 2003/2005